ERNESTO (nouvelle de 2004 parue dans Ligne noire)
......Il partit en courant, se tenant le visage dans les mains et lorsqu'il émergea de l'impasse il s'arrêta une seconde, se retourna vers moi et cria "espèce d'enfoiré, tu m'as pété le nez". Puis il disparut dans l’avenue sans demander son reste. Lorsque je retournais au café, je les trouvais tous sur le trottoir. Certains, la tête basse, donnaient des billets à ceux qui avaient parié sur moi. Les yeux de mes supporters brillaient de fierté respectueuse et ils me laissèrent passer en me faisant une haie d'honneur. Je rentrais dans le bar et payais une tournée générale puis je m’éclipsais.......... cliquez ici pour lire en entier