13 déc. 2010
19 nov. 2010
5 oct. 2010
Beau, comme il était
Beau et malade pour lui
pour se faire peur
se dire qu'il n'y a plus
d'espace
pas de lueur en face.
aimer tant le monde qu'il
voudrait le quitter, le garder
dans l'esprit et l'emporter
au loin,
l'accompagner ailleurs
où survit la douceur
l'amour des êtres et des corps
la rencontre des coeurs
pour y vivre,
un jour, toujours,
à la vie, à la mort,
heureux enfin de ne plus dire
encore
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16 sept. 2010
J'étais chez moi
Tout allait bien
Et puis la vie est ainsi
une fois beige, une fois grise
et de temps en temps colorée
Que faire de tout le fatras qui obscurcit le jour
Les ensembles mélangées et les conduites intimes ?
S'afficher, s'afficher un peu
chez soi, dans le ventre et la tanière
dans les battements des ventricules
Etre un Lascaux sans peintures
une flamme sans feu
un territoire sans coup férir
un simple voeu,
une façon de rire
être aimant, si possible
avec constance
ou bien naître rien sans fond
une épuisette à rêves
un bistouri sans chant
une épingle à mâchonner sans cesse, un drôle d'air dans le regard
l'idée d'avoir peut-être oublié quelque chose
sans savoir vraiment quoi
s'en fichant un peu mais
sans toutefois parvenir à oublier cette absence.
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22 févr. 2010
Poussait le riz comme des rochers
sur la mer de chine
et le rire des enfants oublieux
des tourments du typhon
Le passé au présent
les fourmis le veulent entreprenant
et cyclotique en attendant
l'après que les anciens colons
craignent moins bien
moins beau.
Au pied des maisons, dans les ruelles serrées
le Phô se nouille dans le bouillon
et les baguettes piquent et extirpent
le repas du matin.
Comment pourrais-je dire la grâce de ces instants
mordorés où je gambadais gaiement
à la recherche de je ne sais quoi,
et pourtant sûr de moi.
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